Les substances psychotropes affectent le système nerveux central en modifiant l'humeur, les perceptions, le comportement et la cognition. Ces substances, comme l'alcool, le cannabis, la MDMA, le LSD, la cocaïne ou les champignons hallucinogènes sont largement utilisées dans la société moderne, souvent à des fins récréatives.
Cependant, la façon dont ces substances sont assimilées par le corps dépend de nombreux facteurs qui peuvent influencer l'intensité et la durée des effets, ainsi que le risque de toxicité.
La consommation de nourriture avant ou pendant la consommation de substances psychotropes peut avoir un effet sur l'absorption et la métabolisation des substances. Par exemple, la consommation d'alcool à jeun augmente le taux d'absorption dans le sang, ce qui peut intensifier les effets de l'alcool. De même, le fait de manger avant de consommer des champignons hallucinogènes peut retarder l'absorption de la psylocibine, composé actif des champignons, et réduire l'intensité des effets.
Les personnes plus grandes ont tendance à avoir une plus grande quantité de sang et un foie plus grand, ce qui peut ralentir l'absorption et la métabolisation des substances. Les personnes plus petites peuvent ressentir les effets plus rapidement et plus intensément en raison de la concentration plus élevée de substances dans leur corps. De même sur le poids.
Les personnes qui utilisent régulièrement une substance peuvent développer une tolérance à cette substance, ce qui signifie qu'ils ont parfois besoin de doses plus élevées pour ressentir les mêmes effets. De plus, l'utilisation fréquente d'une substance peut modifier la façon dont le corps métabolise la substance, ce qui peut affecter la durée et l'intensité des effets.
L'activité physique peut augmenter la circulation sanguine, ce qui peut accélérer l'absorption de la substance dans le sang, mais également potentiellement diminuer la durée des effets de la substance.
Les personnes qui sont fatiguées ou qui ont un sommeil perturbé peuvent ressentir les effets des substances plus intensément en raison de l'impact de la substance sur le système nerveux central.
Les personnes souffrant de dépression peuvent avoir un système nerveux central altéré, ce qui peut affecter la façon dont leur corps réagit aux substances. En outre, la dépression peut affecter la perception des effets des substances psychotropes, et peut rendre certaines substances plus ou moins efficaces, voire dangereuses. Les personnes suivant des traitements médicamenteux, et notamment sous anti-dépresseurs, doivent par exemple impérativement éviter de consommer de la MDMA, pouvant provoquer un syndrome sérotoninergique.
Dans un autre registre, le seul fait de traverser une période difficile mentalement (stress, angoisse, manque de repères, etc.) peut influer fortement lors de la consommation d'une substance, notamment psychédélique (LSD, champignons, etc.). Celles-ci projetant le consommateur au plus profond de sa psyché, une expérience d'approche banale peut alors facilement tourner au bad trip.
En bref, les facteurs qui influencent l'assimilation des substances psychotropes par le corps sont nombreux. L'alimentation, l'accoutumance, le gabarit, le sommeil… peuvent tous jouer un rôle dans la façon dont le corps absorbe et métabolise ces substances. Il faut garder en tête que chaque individu est unique, avec ses propres caractéristiques physiologiques et métaboliques.
Il est donc crucial de prendre des précautions lors de la consommation, en mettant toutes les chances de son côté pour vivre une expérience positive et enrichissante. En outre, il est important de comprendre que les effets des substances psychotropes peuvent être différents pour chaque individu, en fonction de nombreux facteurs, et qu'il est important d'être conscient de ces différences pour assurer une utilisation responsable et sûre.